La Diète de Sel de Toronto

C’est en 2000 que Environnement Canada a publié un rapport d’évaluation ébauche indiquant que les sels routiers pénètrent l’environnement drastiquement, présentant de nombreux risques pour les plantes, les lacs et les eaux souterraines, ainsi que plusieurs écosystèmes. Le rapport recommandait que le sel soit désigné toxique selon la Loi Canadienne sur la Protection de l’Environnement. Toutefois, Santé Canada, qui a affirmé que les sels routiers ne sont pas toxiques pour les humains, a précisé que si ce sel était proclamé toxique, ils n’interdiraient pas l’utilisation du sel, mais aideraient les utilisateurs à développer une stratégie de gestion. Le personnel de la ville de Toronto collabore activement avec l’Association des Transports du Canada et Environnement Canada sur une meilleure gestion du sel.

Depuis 2001, les services de transport ont lancé plusieurs initiatives comme base du plan de gestion du sel. Certaines de ces initiatives incluent; un sous-comité qui examinera et envisagera la réduction des taux d’application dans certaines zones, l’utilisation de mélanges de sels et de nouvelles techniques antigivrage, des inspections des installations de stockage du sel ainsi qu’une surveillance du taux de chlorure par la Division des Eaux et des Eaux Usées et l’instillation de GPS dans un certain nombre de camions afin de mener une étude pour localiser les camions et enregistrer le moment et les endroits où le sel a été répandu et à quelle taux d’application.

« La Division des Services de Transport de Toronto sera reconnue comme leader pour leur utilisation des dégivreurs de manières écologiques, tout en assurant la sécurité des routes et des trottoirs pendant la saison hivernale ».

Plan de Gestion des Sels Routiers

L’objectif est de fournir des conditions hivernales sûres aux véhicules et aux piétons tout en s’efforçant de minimiser les impacts du sel sur l’environnement.

10 réflexions au sujet de “La Diète de Sel de Toronto”

  1. J’ai très bien aimé ton article sur comment les sels de route ont un effet négatif sur notre écosystème, il est bien écrit et ma informer d’un sujet que je ne savais même pas qui étais un problème. Je trouve ça bizarre que la vile n’empêcherais pas l’utilisation du sel routière même si ses proclamer toxique, comment peut-il faire de garder un produit qui peut potentiellement nuire a la santé ? En tout cas merci pour ton beau travail je l’ai très bien apprécié, sincèrement Francis Cardinale.

  2. J’adore le titre de ton article Abir, c’est tellement précis! C’est intéressant de voir comment le gouvernement limite la manière dont les villes utilisent le sel mais n’impose aucun restriction sur l’achat du sel routier par les consommateurs individuels.

  3. Un blogue post très intéressant! Je suis curieuse de comment les services de transport de Toronto décider de contrôler/ gérer le sel qui entre dans l’environement en 2001, mais la concentraction de chlore a monter de environ 30 mg/L en 2000 à 50 mg/L en 2015.

  4. Hi, Abir
    je trouve ton post tres interessant, mais je peut pas m’arreter de me demander, je sais que la municipalite a un probleme avec le sel et il essai de le resoudre mais je croi que il y a aussi un autre probleme. Pendant l’hiver c’est rare que les camions souffleuse à neige viennent pour enlever la neige entre nos maisons et les rues, ce qui est souvent problematiques mais ce n’est pas selement ca, souvent quand ils viennent, ils poussent la neige que l’on vient d’enlever de notre « driveway » et le remette dans notre « driveway ». Je crois que la municipalite doit prendre en consideration ses employes et faire en sorte qu’ils sont tous entrainer proprements pour leur emplois. Si tu as un moment pour repondre a mon commentaire j’aimerai bien savoir ton opinion sur ce probleme.
    Merci.

    1. Salut Julia!
      Merci pour ton commentaire! Je trouve que nous paratgeons tous ton opinion sur comment les camions repoussent toue la neige sur nos allées après avoir tout elevé. Toutefois, je ne trouve pas que ce problème est de la faute des employés, mais plutot de la conception des camions. Évidemment, si nous parlons à la compagnie responsable, leur solution serait d’ajouter du sel! Selon mes observations, dans les petites « court » entre les maisons disposées autour d’un cercle, il est assez difficile pour les camions d’enlever la neige, ou même d’arriver à contourner le cercle. Ainsi, bien que je comprends tes frustrations, ce n’est pas de la faute des employés, mais plutot de la conception des camions et de la dispositions des maisons dans des quartiers comme le votre.

  5. Allô Abir,
    Je trouve que c’est bizzare que Santé Canada a proclamé le sel non-toxique pour les humains toutefois Environnement Canada le désigne étant un risque pour les plantes, les écosystèmes, les eaux, etc! Comme si d’énorme quantité de sel qui se retrouvera dans nos lacs à travers les bassins versant n’aura aucun impact sur les humains. De toute façon, comme tu as mentionné, il existe d’autres méthodes ou technologies de déglaçage. Notamment, des routes qui se chauffent afin de fondre la glace, en fait en Islande cette technologie est couramment en train d’être utilisé. Penses-tu qu’il est possible d’adopter cette technologie dans le RGT et en Durham ?

    1. Merci pour ton commentaire Aimée! Je trouve que cette idée est révolutionnaire et le RGT comme Durham pourrait grandement profiter de ces routes chauffantes!En fait, je ne savais même pas que cette technologie existait! Merci de m’avoir avertis! Selon mes recherches, De nombreuses routes dans les villes islandaises sont équipées de systèmes de chauffage souterrain qui les protègent de la glace et de la neige, même lors des températures les plus froides. Ils fonctionnent plus ou moins comme le chauffage par le sol dans les maisons: l’eau chaude passe par des tubes bouclés posés sur le tarmac à quelques centimètres de la surface de la route. La géothermie naturelle sert à chauffer l’eau. Il est très facile de puiser dans l’énergie géothermique en Islande, où un certain nombre de volcans actifs chauffent en permanence la croûte terrestre.

      J’ai aussi appris que certaines régions du Canada avaient déjà essayé d’introduire cette technologie et une technologie similaire sur leurs routes, mais avaient rapidement mis un terme à ces projets. Montréal en est un exemple; un système permettant de faire circuler un mélange d’eau chauffée et de glycol chauffé à l’électricité sous un tronçon de 670 mètres de Ste. La rue Catherine a été inaugurée en 2015 puis abandonnée après un changement d’administration pour des raisons de coûts.

      Enfin, je ne pense pas que le Canada ait encore la possibilité de disposer de cette technologie exacte, mais je suis certain que nous allons nous orienter vers des solutions de remplacement pour résoudre notre problème en tant que pays développé et pays environnementaliste parmi les plus reconnus. Cependant, je ne pense pas que le Canada pourrait utiliser cette solution spécifique car il n’est chauffé de la même manière par aucun vocano actif.

      Saviez-vous qu’il est également possible de chauffer des routes en faisant circuler de l’électricité à travers des éléments chauffants? Mais cette méthode n’est pas aussi bénéfique pour l’environnement que le chauffage géothermique.

      Merci pour cette question incitante! J’ai vraiment aimé y répondre!

      http://www.ideen2020.de/en/3787/is-it-true-that-iceland-has-a-kind-of-underfloor-heating-under-its-high-streets-if-so-how-does-it-work/
      https://toronto.citynews.ca/2019/01/30/a-new-canadian-city-flirts-with-the-dream-heated-downtown-sidewalks/

  6. Heyo Abir,

    Ton article a été très informatif et relativement intéressant à lire. Je n’avais aucune idée que Toronto avait mis en place tellement d’initiatives pour contrer l’application de sels de route dans la région! Sais-tu si ces programmes ont beaucoup aidé à gérer la situation? À quel taux? Crois-tu que Toronto a encore de l’espace pour de l’amélioration?
    Bref, trouves-tu que leur dévouement jusqu’à présent est assez?

    Cathlin

    1. Salut Cathlin!
      Merci pour ton commentaire! Pour répondre à ta question, je dirais que non; presque aucun programme n’a beaucoup aidé à gérer la situation jusqu’à présent. Évidemment, je dirais que oui; Toronto a encore beaucoup d’espace pour l’amélioration! En fait, j’insiste que tu lis ma réponse au commentaire d’Aimée soncernant les progrès possibles, les initiatives prises, ainsi que les initiatives négligées.

  7. Habitit !!!

    Je suis d’accord avec Santé Canada sur le fait que le sel de voirie dissout dans l’eau n’affecte pas les humains. Les seules vrai problème est son effet sur la vie commune car le sel à tendance à détruire les routes ce qui emmène une dépense pour la réparation, le sel use les pneus des habitants et entraine l’achat de nouveau et ceux sont jeter dans les dépotoirs sachant comment sa composition peut être néfaste pour la nature et l’acidification joue aussi sur la vie des plantes et l’encouragement des autre éléments nutritifs dans l’eau. Ton article est certifiable !!!

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